Le HTTP/3 plus rapide et plus sécurisé que le HTTP/2 ? De HTTP/0.9 à HTTP/3 Avant d’aborder HTTP/3, rappelons que le protocole HTTP (HyperText Transfer Protocole) a eu plusieurs améliorations au cours du temps. La 1ère version a été introduite en 1990 et a eu 2 variantes : HTTP et HTTPS (pour la version sécurisée). Le principe est simple : établir une connexion TCP et servir la ressource. Une version plus optimisée du protocole, portant le nom HTTP/1.1, est apparue ensuite en 1997. Elle visait à améliorer la gestion du cache et à résoudre un nombre de soucis majeurs. Une autre la suit en 2014, le protocole HTTP/1.1 bis, pour apporter d’autres évolutions. Cependant, le contexte d’internet a changé, la navigation n’est plus la même et les besoins des sites web ont évolué. Les pages demandent de plus en plus de ressources et le protocole commence à avoir du mal à répondre aux requêtes des internautes. D’où, la 2ème version majeure de HTTP qui élimine l’établissement de la connexion TCP pour chaque ressource et remplace cela par une seule connexion permettant ainsi le multiplexage des ressources. HTTP/2 propose entre autres d’autres techniques pour accélérer le chargement des pages (requêtes binaires, compression des Headers, …) mais l’avantage principal du protocole est le chargement parallèle des ressources. HTTP/2 avait donc réussi à éliminer le problème de saturation des en-têtes de file (Head-of-line blocking) au niveau de la couche application par le multiplexage, mais le problème persiste toujours au niveau de la couche TCP. Et c’est justement ce problème qui pousse l’organisme IETF (Internet Engineering Task Force) à développer la nouvelle version...
Lorsqu’on cherche à optimiser la performance d’un site web, le réflexe courant est de s’intéresser à la structure des pages. Mes pages contiennent-elles des scripts bloquants ? Le navigateur des internautes garde-t-il bien les ressources statiques en cache ? Mes contenus statiques sont-ils mis à disposition via des CDN ? Même si toutes ces questions sont très importantes, il ne faut pas oublier qu’avant de revenir sur le poste client la requête de l’internaute traverse plusieurs étapes. Le TTFB, Time To First Byte est une valeur temporelle qui englobe ces étapes. L’objectif de cet article sera de vous présenter cette métrique, son rôle dans le web moderne et surtout comment la réduire pour améliorer les performances web de vos applications. Qu’est-ce que le Time To First Byte ? TTFB est l’acronyme de Time To First Byte. Il se traduit en français par « Temps pour le premier octet ». C’est par définition la durée entre le clic de l’utilisateur et l’arrivée du premier octet sur son navigateur. Ce temps est ainsi divisé en 3 parties : Le temps que met sa requête à arriver jusqu’au serveur. Le temps que met le serveur à traiter la requête et à générer une réponse. Le temps que met la réponse à arriver sur le poste client, aussi appelé régulièrement la latence. Cette métrique exclut donc la complexité du rendu HTML sur le poste client. Elle permet ainsi de concentrer les efforts d’optimisation sur les aspects serveurs et réseaux. Google recommande une valeur sous 200ms pour le TTFB. Dans la plupart des cas, on observera plutôt entre 500 et 800ms. Le Time To First Byte...
Le lien entre le taux de conversion et la performance web a déjà été établi à de nombreuses reprises. Aujourd’hui, nous sommes même capables de calculer l’impact d’une optimisation de performance sur le taux de conversion comme nous vous le présentions déjà dans cet article. Cependant, la vente en ligne n’est pas le seul moyen de générer des revenus via votre site internet, la publicité peut augmenter sensiblement vos revenus. Dans cet article nous vous présenterons l’impact de la performance web sur les revenus générés par la publicité en ligne. La génération de revenus publicitaires Avant de présenter l’étude, détaillons tout d’abord les différents modèles de coûts appliqués à la publicité sur internet. Les modèles de coûts associés à la publicité sur internet CPM : cost per thousand views. C’est le modèle le plus simple car les revenus sont en général proportionnels à l’audience du site. Chaque fois que la publicité est vue par 1000 internautes un montant fixé à l’avance est reversé à l’hébergeur. CPC : cost per click. Dans ce cas, l’hébergeur ne touche des revenus que lorsqu’il y a un clic sur le lien de votre site. C’est ce modèle qui est le plus fréquemment répandu. CPA : cost per action. L’hébergeur ne touchera des revenus que si son internaute à initié une action à partir de la publicité. Ces actions peuvent varier : une vente, une création de compte, téléchargement d’un formulaire, accès à un site … Il est très difficile d’évaluer l’impact de la performance web dans le cas des modèles CPA et CPC. On comprend intuitivement que dans ces deux cas, le ciblage jouera...
Impossible de passer à côté, le Black Friday nous bombarde à coup de publicités, de newsletters voire de SMS depuis lundi. Historiquement nord-américain, il est aujourd’hui central en Europe et occupe une place de plus en plus critique dans l’activité e-commerce. Les chiffres ne mentent pas, avec une hausse de + 48% du nombre de commandes passées lors de l’édition 2017 selon le Webloyalty Panel, cet événement est désormais le jour le plus important pour le e-commerce français en devançant même le 1er jour des soldes. Cela se traduit bien évidemment par une augmentation considérable du trafic sur les sites marchands, qui rencontrent parfois des soucis de performance web. Qu’en est-il des acteurs majeurs ? Quadran a voulu s’interroger sur la question et a donc réalisé un baromètre de leur webperf, tant sur Desktop que sur Mobile. Voici les résultats. Méthodologie Webperf Quadran, cabinet de conseil, expert de la supervision et de l’optimisation des performances techniques de sites internet, a mené une étude afin d’analyser les performances techniques de quinze sites e-commerce, tous secteurs d’activité confondus. Les tests ont été réalisés par des outils propres à Quadran (des robots pilotés à distance, situés à Paris), du 19 au 21 octobre. Ils ont été réalisés à la fois dans des conditions de connexion dites « raisonnablement mauvaises » et des conditions de connexion « raisonnablement bonnes ». Chacun des tests a été répété 15 fois, seules les mesures médianes ont été conservées afin d’exclure tout résultat aberrant. Dans cette étude, Quadran distingue trois métriques distinctes : Le « First Contentful Paint » : indique le moment où du contenu (texte ou image) s’est affiché...
Vous cherchez la destination de rêve où passer vos vacances idéales afin de profiter un maximum de votre été ? Vous décidez éventuellement d’aller camper, et quoi de mieux que de surfer sur le web à la recherche de la perle rare ? Certains ont la plage, d’autres une piscine, voire les deux ! Tant de critères concrets présentés devant vous pour que vous orientiez consciemment votre décision. Et pourtant il y en a aussi beaucoup d’autres qui passent bien plus inaperçus. Le site paraît-il assez accueillant ? Trouve-t-on facilement son chemin jusqu’à la bonne page ? Est-ce que tout se charge correctement ? Ce sont autant d’éléments qui influent directement sur le choix final d’un futur vacancier, mais pas tous sont aujourd’hui pris en compte. Malheureusement, la performance technique est souvent mise de côté alors qu’elle est essentielle, notamment pour les sites de e-tourisme, victimes d’une rude concurrence. L’importance de la performance web Il semble aujourd’hui évident que les performances d’un site de e-tourisme influent directement sur son taux de conversion, à la base du chiffre d’affaires de l’entreprise concernée. En effet, un client potentiel qui se trouve agacé par les temps de chargement d’un site n’hésitera pas à aller voir s’il fait plus beau dans le camping d’à côté. La majorité des internautes considère que les sites de location de campings sont globalement substituables les uns aux autres, et que si l’un d’entre eux ne nous plait pas pour telle ou telle raison, on ne perd rien à changer d’avis juste avant de réserver, ne serait-ce que pour comparer les prix des concurrents. Une autre conséquence du bon fonctionnement...
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