Ce qu’il vous faut n’est pas plus de données mais des solutions en mesure de les transformer en actions concrètes, pour une meilleure performance web !
Le plan pas Shadok :
1 – Mesurer le niveau de satisfaction de mes internautes
Mes internautes sont-ils satisfaits de mes services, quels que soient les cas dusage ?
Que se passe-t-il lorsqu’ils se connectent depuis leur smartphone (Samsung, IPhone..), depuis leur bureau, depuis Firefox, IE, Safari ou Microsoft Edge, et qu’ils accèdent à ma page d’accueil, mon moteur de recherche ou mon panier ? La performance web est bonne ?
Je dois ensuite rapidement savoir si ce niveau réel d’insatisfaction est fréquent et s’il concerne beaucoup ou peu d’internautes. Tous ces critères doivent me permettre d’identifier rapidement si l’insatisfaction utilisateur est critique ou non pour mon business ! C’est la première question à laquelle il faut des réponses claires.
On identifiera ensuite les cas d’usage qui posent problème aux internautes et la criticité ! Trop d’internautes souffrent encore en silence.
2 – Identifier les acteurs plutôt que les problèmes
Une fois les cas d’usage identifiés, il faut ensuite simplement cibler le segment qui pose problème. L’hébergeur ? Vos bases de données ? Votre application ou vos contenus web ? Pas besoin d’usine à Shadok pour ça !
Il n’est pas utile d’avoir des tonnes de données que l’on n’exploite que très rarement dans cette phase du diagnostic.
Par contre, savoir que le service est déficient chez votre hébergeur, que vos pages HTML ne respectent pas certaines règles de conception, ou que votre contenu web n’est pas adapté vous permettra d’organiser rapidement la suite des opérations avec les bons acteurs !
Il faut donc des solutions qui permettent d’identifier les bons acteurs plutôt que des solutions qui produisent des tonnes de données : « c’est une logique pas Shadok ».
3 – Evaluer la « valeur » des optimisations d’un point de vue de l’internaute !
Il est toujours possible de faire des optimisations, mais elles n’apportent pas toutes la même valeur aux internautes et pas forcément au même coût.
Priorisez vos optimisations par la valeur (coût en fonction du gain pour l’internaute) et implémentez-les rapidement.
Si on devait se souvenir d’une loi, ce serait celle de Pareto « la loi des 80/20 », 20% d’effort pour régler 80% des problèmes. Et ne repoussez pas ces travaux : on parle d’amélioration de l’expérience utilisateur, cela n’est donc pas négociable !
4 – Calculer votre ROI
C’est toujours bon de se faire plaisir : si vous avez gagné 4 secondes sur le temps de chargement de vos pages et que vous étiez à 15 secondes, votre ROI sera nul. Mais vous êtes sur la bonne voie !
Par contre si vous étiez à 6 secondes, vous allez revenir dans la zone où le ROI sera particulièrement spectaculaire. On note des taux de conversion qui peuvent doubler voire tripler dans ce dernier cas.
Cf le tableau ci-dessous de l’évolution du taux de conversion en fonction des temps de réponse).
En conclusion : quelques rappels de la logique Shadock à ne pas appliquer à votre site web !
« Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? »
« S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème. »
« Quand on ne sait pas où on va, il faut y aller…. et le plus vite possible. »
« Il vaut mieux pomper d’arrache-pied même s’il ne se passe rien que de risquer qu’il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas. »
« Ce n’est qu’en pompant que vous arriverez à quelque chose et même si vous n’y arrivez pas… Hé bien ça ne vous aura pas fait de mal ! »