e-services publics français : parmi les meilleurs mondiaux !
A l’heure de la dématérialisation, de plus en plus de services sont accessibles en ligne. Si le secteur privé a été précurseur, l’Etat français et les différentes collectivités ne sont pas en reste et ont eux aussi pris le virage du numérique, comme l’indique cette étude réalisée par l’ONU. Elle classe en effet les e-services français en tête de peloton au niveau mondial, en léger recul par rapport à 2014 puisque la France a été rétrogradée de la 4ème à la 10ème place.
EGDI, EPI et OSI : les critères de classement des e-services publics
Parmi les critères permettant d’établir ce classement, on retrouve l’E-Government Development Index (EGDI) qui mesure la quantité et le périmètre des e-services publics, l’E-Participation Index (EPI) dont l’objectif est d’évaluer le degré d’adoption des services en ligne par les citoyens, ou encore l’Online Service Index (OSI) qui examine leur facilité d’utilisation par un citoyen lambda. En France, le site www.service-public.fr est notamment salué, tant pour la quantité et la qualité des informations qui y sont présentes que pour son ergonomie.
On regrette : la Web Performance non mesurée
Grande oubliée de cette étude, la Web Performance. S’il est en effet heureux que les e-services se développent partout dans le monde, les performances web sont indissociables de la qualité de service délivrée aux utilisateurs. Que penser en effet d’un site dont le temps de chargement se chiffrerait en dizaines de secondes et qui connaîtrait des interruptions de service fréquentes ?
La qualité des réseaux en France étant disparate selon que l’on se situe en ville ou dans une zone rurale, en France métropolitaine ou dans les DOM TOM, et que la connexion se fait depuis un poste fixe ou un smartphone, il est essentiel que les services publics en ligne soient optimisés en conséquence. Le principal bénéfice est l’amélioration de la qualité de service délivrée à l’ensemble des citoyens, et notamment à ceux qui sont mal desservis (zones rurales, DOM TOM, connexions mobiles). Par rebond, cela favorisera leur adoption et renverra une bonne image de l’administration publique et des collectivités concernées. Cela sans compter les substantiels gains qui peuvent être réalisés sur les coûts d’infrastructure et la réduction de l’empreinte carbone.
Classement des e-services publics français, en prenant en compte la Web Performance
Nous avons étudié et classifié les performances de quelques-uns des principaux e-services publics :
En conclusion :
Les performances web des e-services publics arrivent très largement en tête des différents secteurs que nous avons pu évaluer jusqu’à présent (en comparaison notamment avec les secteurs du e-tourisme et de l’optique étudiés le mois dernier). Cela devrait très rapidement permettre au secteur public de remonter dans les classements sur la maturité du numérique par secteur d’activité !