La performance de votre site web a un réel impact sur votre référencement naturel. Si on réunissait plusieurs experts SEO, ils arriveraient sans aucun doute rapidement à ce consensus. Cependant, si on leur demandait d’évaluer précisément cet impact la tâche serait bien plus difficile. L’objectif de cet article est de lister les différents biais par lesquelles la performance web impacte votre référencement. Vous pourrez ainsi plus facilement vous positionner sur la question dans vos projets SEO. Un site trop lent est moins bien référencé Pour commencer, donnons quelques principes sur l’algorithme de Google. Son fonctionnement interne est très complexe mais son objectif est très simple : classer les sites web selon la recherche de l’utilisateur. Pour ce faire, il utilise un grand nombre de critères qui auront une importance variable dans le classement final. Même si cet algorithme n’est pas connus dans les détails, nous avons une bonne idée de certains critères grâce aux différentes communication de Google sur le sujet ainsi que de nombreux tests. En particulier, la vitesse de chargement des sites est un critère officiellement pris en compte dans le référencement. C’était déjà le cas sur les desktop depuis 2010, c’est maintenant le cas sur les mobiles depuis juillet 2018. Plus précisément, les sites trop lents seront fortement pénalisés et verront leur ranking baisser. Un site rapide permet l’optimisation du crawling budget Le crawling budget est un concept intuitivement assez facile à comprendre. Les robots des moteurs de recherche parcourent chaque jour plusieurs millions de sites. Afin d’optimiser les efforts devant une telle masse d’informations, ils se doivent de se fixer des limitations par site. Ces limitations...
Nous avons récemment déployé le protocole HTTP/2 chez un de nos clients en l’activant depuis leurs plateformes Akamai. Nous vous faisons profiter des résultats. Sans HTTP/2 Ci-dessous le waterfall très coloré de notre client avant HTTP/2 : Rouge : la ressource est bloquée Violet : résolution DNS Bleu : la ressource est en attente Vert : la ressource est en réception On observe des temps de blocage de plus en plus importants à mesure qu’on avance dans le temps (barres rouges). Avec HTTP/2 Le même extrait du waterfall de notre client avec HTTP/2 : Le multiplexage HTTP/2 est bien en place, ça marche ! Nous n’avons plus aucun temps de blocage et un affichage optimisé de la page. Reste maintenant à évaluer l’impact réel sur le ressenti utilisateur pour tous les contextes et usages grâce à appYuser. La ligne bleue correspond à l’événement DOM Content Loaded. Lire aussi : HTTP/3 est officiel ! Déploiement HTTP/2 avec Akamai : cas client was last modified: février 8th, 2019 by Aurélien...
Le lien entre le taux de conversion et la performance web a déjà été établi à de nombreuses reprises. Aujourd’hui, nous sommes même capables de calculer l’impact d’une optimisation de performance sur le taux de conversion comme nous vous le présentions déjà dans cet article. Cependant, la vente en ligne n’est pas le seul moyen de générer des revenus via votre site internet, la publicité peut augmenter sensiblement vos revenus. Dans cet article nous vous présenterons l’impact de la performance web sur les revenus générés par la publicité en ligne. La génération de revenus publicitaires Avant de présenter l’étude, détaillons tout d’abord les différents modèles de coûts appliqués à la publicité sur internet. Les modèles de coûts associés à la publicité sur internet CPM : cost per thousand views. C’est le modèle le plus simple car les revenus sont en général proportionnels à l’audience du site. Chaque fois que la publicité est vue par 1000 internautes un montant fixé à l’avance est reversé à l’hébergeur. CPC : cost per click. Dans ce cas, l’hébergeur ne touche des revenus que lorsqu’il y a un clic sur le lien de votre site. C’est ce modèle qui est le plus fréquemment répandu. CPA : cost per action. L’hébergeur ne touchera des revenus que si son internaute à initié une action à partir de la publicité. Ces actions peuvent varier : une vente, une création de compte, téléchargement d’un formulaire, accès à un site … Il est très difficile d’évaluer l’impact de la performance web dans le cas des modèles CPA et CPC. On comprend intuitivement que dans ces deux cas, le ciblage jouera...
Le protocole créé par Google longtemps intitulé « HTTP-over-QUIC » est officiellement renommé HTTP/3. Ce changement de nom est loin d’être anecdotique, car il s’accompagnera vraisemblablement dans un futur proche de son officialisation dans le standard HTTP. Dans cet article nous vous expliquons à quoi il correspond techniquement et les impacts auxquels vous pouvez vous attendre sur votre performance web. TCP/2 plutôt que HTTP/3 ? La nouveauté principale apportée par HTTP/3 c’est la possibilité d’utiliser QUIC plutôt que TCP pour échanger des messages HTTP. Qu’est-ce donc que le protocole QUIC ? Et qu’a-t-il de plus que nos bons vieux TCP et UDP ? TCP c’est le protocole de la couche transport le plus utilisé de nos jours en raison de sa fiabilité. En contrepartie, il s’accompagne d’une certaine lourdeur dans les phases d’établissement de connexion. UDP quant à lui n’apporte aucune garantie de fiabilité, mais n’a pas de phase d’établissement de connexion. QUIC est en quelque sorte une version de UDP plus complète, dont les garanties : fiabilité, vérification des erreurs, ordres des paquets sont équivalentes à celle de TCP. De plus le protocole TCP comporte de nombreuses fonctionnalités qui n’ont plus vraiment de sens de nos jours, et qui l’alourdissent inutilement. « QUIC win » pour la performance web? D’un point de vue de la performance de vos pages web, les gains principaux se situeront à deux niveaux. D’une part, la phase d’établissement de connexion sera supprimée ce qui aura tendance à améliorer le temps de connexion (premier segment sur l’exemple appYuser) ainsi que le temps d’affichage (quatrième segment), notamment sur les sites qui utilisent de nombreuses ressources externes. D’autre part,...
On appelle scripts bloquants ou en anglais render-blocking script tous les fichiers JavaScript dont le chargement ou bien l’exécution perturbent le rendu d’une page web. Pour mieux comprendre cette définition, il convient de rappeler quelques notions sur le fonctionnement de JavaScript. Par défaut, lorsque l’interpréteur HTML rencontre un fichier JavaScript il s’arrête de réaliser le rendu de la page et passe la main à l’environnement d’exécution JavaScript. Le rendu ne reprend que lorsque l’exécution du script est terminée. C’est un comportement assez logique, JavaScript a en effet la capacité d’agir sur les éléments de la page, il serait donc incohérent de continuer le rendu alors qu’un script est potentiellement en train de l’altérer. Cet article vous présentera quelques méthodes vous permettant d’éliminer les scripts bloquants de vos pages web ou au moins d’en réduire l’impact sur la satisfaction de vos utilisateurs. Quel impact sur les performances web ? Un nombre de scripts bloquants important aura bien souvent tendance à détériorer la satisfaction utilisateur. Aussi importants soient-ils pour le bon fonctionnement de votre page web, leur exécution n’est pas forcement visible par l’utilisateur. En revanche il remarquera facilement que le rendu est bloqué. En effet, le blocage du rendu peut provoquer deux effets néfastes pour la satisfaction de l’utilisateur. D’une part, il est possible que le début d’affichage soit retardé, provoquant de longues secondes d’attente devant une page blanche. D’autre part, le rendu de la page pourra être saccadé, alternant entre phases ou le rendu est fluide et phases ou le rendu est figé. Dans les deux cas, et en se basant sur notre norme de mesure de la satisfaction utilisateur, on...
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